TRAVAIL SOCIAL ET QUALITE DE VIE: QUELLE APPLICABILITE POUR LES CAS SOCIAUX? (PARTIE 3)

Publié le par Thieni Hama

            COMPRENDRE LE BIEN-ETRE EN TRAVAIL SOCIAL

La présente analyse va dans sa première phase s’inspirer des exemples du canada, pays où le travail social au-delà de son aspect professionnel constitue une discipline scientifique à part entière intégré au sein du monde académique/universitaire. D’ailleurs, cela explique en partie la profusion de la littérature en matière de travail social dans cette partie du monde. Cette analyse s’inspire d’un livre intitulé (Le travail social Théories et pratiques, 3e édition Adje van de Sande, Michel-André Beauvolsk et Katharine Larose-Hébert, 2018, 220 pages)[1]. Cette posture qui consiste à prendre pour référence ce livre de référence s’explique par sa pertinence et notre adhésion à la vision ou au modèle de travail social qu’il véhicule.

               DU BESOIN AU BIEN-ETRE SOCIAL

 Le travail social est une profession encore mal connue dans la société en général, comparativement à d’autres comme la médecine et le droit. Par sa nature et ses fonctions, le travail social s’intéresse particulièrement, mais non exclusivement, aux plus démunis de la société. Certaines personnes croient que les travailleurs sociaux possédant une formation spécifique en travail social s’occupent uniquement de ceux et celles qui reçoivent des prestations d’aide sociale. D’autres pensent qu’ils travaillent principalement avec les enfants qui ont besoin de protection. En réalité, le travail social englobe tout cela et bien plus encore: loin de se limiter à une seule catégorie de la population, il s’exerce auprès de personnes appartenant à toutes les classes sociales (Rondeau et Commelin, 2005).

Après avoir discuté du concept de besoin, nous examinerons comment la société moderne se sert du système de bien-être social pour répondre, au moins en partie, aux besoins des individus et comment le travail social est né de ce système. Nous traiterons aussi du rôle de médiateur entre la personne et son environnement social que remplit le travailleur social, puis nous aborderons la notion de changement planifié, soit l’une des modalités premières de l’action en travail social. Enfin, nous nous pencherons sur le travail social en tant que profession.

                LE CONCEPT DE BESOIN

Comprendre le concept de besoin est essentiel pour bien saisir ce qu’est le travail social. Selon Omer Giasson (2004), si la mission du travail social est de répondre aux besoins de la population, de quels besoins s’agit-il? Giasson croit que le mot besoin peut référer « à un état de privation (manque), à un désir (aspiration) » (p. 19). La définition que nous adopterons ici est une traduction libre de celle de Rosalie Chappell (2010, p. 5) : « Un besoin humain est une condition ou une exigence nécessaire du développement humain qui, si elle n’est pas satisfaite, se traduira par de graves problèmes physiques, psychologiques ou sociaux. »

          La pyramide de Maslow

Abraham Maslow (1954), bien connu en sciences humaines, a regroupé les besoins en cinq catégories hiérarchisées. À la base de cette pyramide se trouvent les besoins physiologiques. Ceux-ci comprennent le besoin de manger, de boire, de dormir, de se reproduire, de se loger, et ainsi de suite.

Ces besoins ne sont plus une préoccupation majeure, ils cessent d’être une source de motivation première des comportements humains. Les individus deviennent alors motivés par les besoins appartenant à la catégorie suivante, soit les besoins de sécurité. Parmi ceux-ci figurent :

  • Les besoins de se sentir à l’abri des menaces, de vivre sans crainte dans un environnement sûr et d’avoir des principes ainsi que des valeurs morales qui donnent un sens aux événements qui surviennent.
  • Une fois les besoins de sécurité comblés, l’individu cherche à satisfaire des besoins supérieurs, tels que les besoins de socialisation et d’appartenance.
  • Ce troisième niveau inclut les besoins de donner et de recevoir de l’affection, d’avoir des relations intimes avec une autre personne, d’avoir des amis et de faire partie de groupes sociaux comme la famille.
  • La quatrième catégorie de besoins, qui regroupe les besoins d’estime, se divise en deux ordres : le premier se rapporte à l’estime de soi ; le second, à l’estime d’autrui. L’estime de soi fait appel à la confiance de l’individu en ses capacités et en sa valeur ; l’estime d’autrui correspond quant à elle au fait d’être apprécié et respecté par les autres, d’avoir un certain prestige social, d’être reconnu.
  • Enfin, les besoins ultimes sont les besoins d’actualisation de soi que l’on définit comme la capacité d’exploiter son plein potentiel, de devenir tout ce qu’on aspire à devenir (Abravanel, 1986).

On retiendra qu’en travail social, ces besoins se traduisent par le principe d’autodétermination (empowerment) qui guide bon nombre d’interventions.

Selon Maslow, ces besoins sont universels, et chaque personne les éprouve. Les besoins d’une catégorie inférieure doivent être comblés avant que l’individu tente de satisfaire ceux qui sont plus élevés dans la hiérarchie. « Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit le proverbe. Il est certes difficile de se concentrer sur le besoin d’affection, par exemple, lorsque les besoins physiologiques ne sont pas assouvis. Malgré tout, il ne faut pas généraliser : certains besoins sont plus importants que d’autres à des moments précis de la vie (par exemple, un artiste qui passe par-dessus son besoin de sécurité pour créer ou un pompier volontaire qui risque sa vie pour sauver des personnes lors d’un incendie). La satisfaction des besoins passe par la relation de l’individu avec son environne- ment social. Il en a toujours été ainsi. Pour survivre, les hommes préhistoriques ont dû se réunir en tribus.

Au Moyen Âge, les gens formaient des familles étendues et se regroupaient dans des villages. Ces rassemblements facilitaient la satisfaction des besoins de chacun. De nos jours, même si nous avons pour répondre à certains de nos besoins des institutions sociales telles que le système de santé et de services sociaux et le système d’éducation (réseau formel), nous devons toujours avoir recours, pour une grande partie de nos besoins, à notre réseau social : famille, amis, collègues (réseau informel). Cela pose évidemment des problèmes à ceux dont le réseau social est limité ou dont les besoins ne peuvent trouver satisfaction dans le réseau existant.

          La théorie des besoins de Glasser

Mieux reconnu pour son travail sur la thérapie de la réalité, le psychiatre William Glasser a aussi proposé une théorie sur les besoins (1998). Dans l’esprit des cinq catégories de besoins de Maslow, selon Glasser, il existe cinq besoins fondamentaux qui sont à la base de la motivation générale de tout ce que nous faisons.

1. Survie – Ce besoin inclut les besoins physiologiques, y compris le besoin de nourriture, d’abri et de sécurité, et la nécessité de se reproduire.

2. Amour et appartenance – On a besoin d’être aimé, d’appartenir à un groupe, à une communauté, de donner et de recevoir de l’affection.

3. Puissance – On a aussi besoin d’avoir une bonne estime de soi, de se sentir compétent et d’être reconnu pour ses réalisations.

4. Liberté – On a besoin d’indépendance, d’être autonome, d’avoir le choix et le pou- voir de prendre le contrôle et la direction de sa vie.

5. Plaisir – Finalement, on a aussi besoin d’avoir du plaisir.

Selon Glasser, tous les animaux supérieurs (chiens, dauphins, primates, etc.) jouent, et pendant qu’ils jouent, ils apprennent des compétences de vie importantes, et les êtres humains ne sont pas différents.

          L’évaluation des besoins fondamentaux

Les théories de Maslow et de Glasser nous offrent une façon de comprendre les différentes hiérarchies de besoins et les besoins qui sont à la base de nos motivations. Cependant, dans le contexte d’une société moderne, quels sont ces besoins fondamentaux et quelle est la différence entre un besoin et un désir ? La satisfaction des besoins est nécessaire pour permettre à une personne de fonctionner dans notre société, alors que celle de ses désirs n’est pas essentielle ; les désirs correspondent aux choses que la personne aimerait avoir. Mais qu’est-ce qui est essentiel ? Il s’agit là d’une question complexe sur laquelle il n’y a pas de consensus. Prenons, par exemple, la définition de la pauvreté. Même si on est d’accord sur le fait qu’une famille ne devrait pas vivre dans un état de pauvreté, il existe plusieurs définitions du seuil de la pauvreté, et le choix de la définition dépend en grande partie du point de vue de chacun sur ce dont une famille a besoin pour survivre dans notre société. À un extrême, on trouve l’index des besoins fondamentaux. Cette définition s’appuie sur les recherches de Christopher Sarlo de l’Université de Nipissing.

D’après Sarlo, « le seuil de pauvreté devrait se situer à un niveau de subsistance très faible, qui serait tout juste suffisant pour vivre » (van de Sande, 1999, p. 5). À l’autre extrême, il y a la définition du Conseil canadien de développement social (CCDS): « Le seuil de la pauvreté devrait correspondre à un niveau minimal, et aucun enfant ne devrait avoir à vivre dans des conditions considérées comme inférieures à ce niveau. La méthode du CCDS tient compte des facteurs essentiels à l’épanouissement sain afin que l’enfant puisse participer à part entière dans la société » (van de Sande, 1999, p. 5).

Notons ici la grande différence entre le point de vue de Sarlo et celui du CCDS. Sarlo croit que les besoins fondamentaux seront ceux qu’une famille doit satisfaire pour survivre et que les autres besoins sont des désirs qui ne devraient pas être la responsabilité de la société. Par contre, selon le CCDS, les besoins fondamentaux comprennent non seulement la nourriture, les vêtements et le logement nécessaires à la survie, mais aussi ceux qui permettent à une famille de bien se développer et de donner la possibilité à ses enfants d’atteindre leur plein potentiel. En somme, on peut constater que la définition de la pauvreté chez les enfants est toujours formulée au travers des courants politiques, idéologiques et économiques, et ceci est vrai pour l’ensemble des définitions des problèmes sociaux.

                     Le bien-être social

La société est devenue un système très complexe: une grande partie de la population ne peut plus s’associer à un réseau social et souffre de solitude. Il est facile de relever des cas illustrant cet isolement. Les jeunes mères monoparentales éloignées de leurs proches, les immigrants nouvellement arrivés qui n’ont pas encore de réseau social, les personnes âgées abandonnées à leur sort et les personnes en situation d’itinérance qui ont rompu tout lien social sont des exemples de personnes qui doivent faire appel à d’autres systèmes que le réseau social composé de la famille, des amis, du voisinage. La société a mis en place un système pour répondre aux besoins des personnes aux prises, entre autres, avec des difficultés comme celles que nous venons de mentionner. Ce système s’inspire du principe de bien-être social (Mayer, 2002 ; Perron, 1986), aussi appelé « filet de sécurité sociale » (Giasson, 2004). Turner (1995, p. 3) en donne la définition suivante.

 Le système de bien­-être social est un terme générique qui désigne le réseau complexe des lois, politiques sociales, programmes, établissements, professions, ressources et services qui existent dans toutes les sociétés afin d’assurer à chaque personne l’accès à la gamme de biens et services nécessaires pour se réaliser et s’épanouir pleinement comme individu, d’une façon qui le satisfait tout en respectant les droits des autres.

Cette définition englobe, tant au niveau fédéral que provincial, un système étendu et complexe. Perron (1986, p. 45) explique ainsi sa vision du bien-­être social. D’une manière générale, l’expression bien­être social désigne donc tous les moyens qu’utilise la société pour tenter de répondre adéquatement à tous les besoins sociaux de tous les individus, de toutes les familles et de toutes les couches sociales.

Pour Mayer (2002), ces moyens se présentent sous des formes variées: politiques sociales, services publics de santé et de services sociaux, projets découlant d’initiatives publiques, communautaires ou privées visant à résoudre divers problèmes sociaux, et ainsi de suite. On est rarement conscient que chacun d’entre nous bénéficiera de ce système à un moment ou à un autre de sa vie. L’assurance emploi et la pension de retraite au Canada, l’aide sociale et la régie des rentes au Québec sont des programmes relevant du système de bien­être social. On peut donc conclure que toute personne se trou­vant dans une situation où son réseau social est incapable de répondre à certains de ses besoins pourra recourir à un tel programme. Le principe général de bien­-être social est historiquement associé au développement de l’État providence et a favorisé le développement du travail social.

    LE BIEN-ETRE SOCIAL ET LE TRAVAIL SOCIAL

Quelle est la place du travail social dans ce système? Le travail social est la discipline professionnelle qui met en œuvre les services sociaux. Perron (1986) le décrit comme une composante du système de bien-être social. La figure 1.3 illustre bien le lien entre le bien-être social et les services sociaux. La complexité de cette structure explique pourquoi peu de gens saisissent la nature de ce système. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Selon Molgat (2007, p. 19), s’il y a une profession difficile à définir, c’est bien celle du travail social. Bien que [l’on ait] tenté au cours de la dernière décennie de formuler une définition relativement consensuelle de la profession, il est encore aujourd’hui difficile de donner une définition univoque du travail social. C’est que le travail social, comme toute profession, est l’objet de modifications constantes sous l’incidence de débats d’idées et de changements sociaux et technologiques. Ces tentatives de définir le travail social ne datent pas d’hier.

En 1972, les auteurs du Rapport de la Commission d’enquête sur la santé et le bien-être social au Québec, MM. Castonguay et Nepveu, décrivent le service social de la façon suivante. Un ensemble de moyens de nature préventive ou corrective, par lesquels la société vient en aide à des personnes, à des familles, à des groupes et à des collectivités, afin de les maintenir, de les intégrer ou de les réintégrer dans ce qu’ils considèrent comme une vie normale et de favoriser leur développement (Gouvernement du Québec, 1972, p. 26). Les services sociaux, dans cette définition, se rapportent aux actions que la société entreprend pour s’assurer que les besoins fondamentaux de ses membres soient minimalement comblés par un système d’assistance et de soutien. Reprenant les principes de cette définition, Perron (1986, p. 48) dégage sept dimensions des services sociaux:

a) les services sociaux sont un ensemble de moyens, donc un regroupement de plusieurs services de même nature concourant à l’obtention d’une même finalité ;

 b) ils sont constitués de programmes préventifs et correctifs, une cohésion indispensable dans l’état présent de la société ;

 c) c’est la société, donc l’État comme la population, le privé comme le public, qui en prend l’initiative ;

d) les notions d’aide et de sélectivité sont présentes: les moyens… viennent « en aide à des personnes, à des familles et à des collectivités » ;

e) les fonctions apparaissent suffisamment complètes, avec le maintien, l’intégration et la réintégration, i.e. la prévention, la cohésion et la réhabilitation ;

f) les normes sociales sont considérées ;

g) enfin, […] la définition fournit aux services sociaux un objectif de développement.

Dans un chapitre portant sur le travail social contemporain au Québec, Lecomte (2000) définit le travail social comme :

un art et une science ; basé pour les uns sur des méthodes scientifiques, et fondé pour les autres sur une vision plus « artistique » mettant en valeur l’expérience et la subjectivité ;

 • une profession axée sur le bon fonctionnement des individus dans la structure sociale, sans remettre en question ces mêmes structures sociales ;

• une discipline pratique basée sur une réflexion analytique sur la réalité et critique de celle-ci, où l’on n’hésite pas à remettre en question les structures sociales.

En 2014, à la recherche d’un consensus au plan international, la Fédération internationale des travailleurs sociaux (FITS), l’Association internationale des écoles de service social (AIESS) et l’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) se sont entendues sur la définition commune du travail social. Le travail social est une pratique professionnelle et une discipline. Il promeut le changement et le développement social, la cohésion sociale, le développe- ment du pouvoir d’agir et la libération des personnes. Les principes de justice sociale, de droit de la personne, de responsabilité sociale collective et de respect des diversités sont au cœur du travail social. Étayé par les théories du travail social, les sciences sociales, les sciences humaines et des connaissances autochtones, le travail social encourage les personnes et les structures à relever les défis de la vie et agit pour améliorer le bien-être de tous. Cette définition peut être développée au niveau national ou régional (FITS, 2014).

Une autre avenue intéressante proposée par Molgat (2007) consiste à définir le travail social à partir de ses différentes représentations au sein de la population : certaines sont associées à des tâches de contrôle exercées afin que soient respectés les lois et les règlements de l’État et que certains groupes sociaux soient protégés ; d’autres sont liées à un travail de soutien, d’assistance, de planification d’intervention et de mise en relation destiné aux individus et aux familles aux prises avec des difficultés ; d’autres, enfin, sont axées sur l’action sociopolitique en faveur des démunis et des exclus de la société. À partir de ces diverses définitions, Molgat (2007) retient cinq dimensions fondamentales du travail social.

• Il se pratique essentiellement auprès des catégories de personnes les plus défavorisées et les plus vulnérables de la société.

• Il se pratique au point de rencontre entre l’individu et son contexte social.

 • Il dépend fortement du contexte dans lequel il est mis en œuvre, ce qui a pour effet de favoriser la coexistence d’une diversité de théories et d’approches.

• Il est alimenté principalement par les théories des sciences sociales, notamment la psychologie et la sociologie.

• Il se construit de manière importante sur les choix des travailleurs sociaux en ce qui a trait à leurs orientations et leurs pratiques quotidiennes.

Au Québec par exemple, une définition plus détaillée de la profession est disponible sur le site Web de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ). On y décrit les travailleurs sociaux comme des professionnels qui possèdent une formation reconnue en travail social. Ils sont des thérapeutes, des consultants, et ils ont pour mandat d’intervenir auprès des personnes-ressources. Ils aident à clarifier les besoins des personnes qui les consultent, à découvrir la source de leurs problèmes, à trouver des solutions adéquates et, au besoin, à les orienter vers les ressources appropriées. Ils offrent généralement des entrevues individuelles. Toujours au Québec, la Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines adoptée en 2012 et mieux connue sous le nom de projet de loi no 21 précise leur action comme moyen thérapeutique. Selon leur formation et leur spécialité, les travailleurs sociaux peuvent aussi offrir des entrevues conjugales et familiales, et des entrevues de groupe. Certains sont spécialisés en organisation communautaire: ils répondent à des demandes de groupes sociaux désireux d’améliorer leur situation collective, évaluant leurs besoins et les conseillant dans leur démarche. A suivre 

THIENI HAMA

[1] Le présent travail d’analyse s’est inspiré en grande partie de ce livre que nous conseillons aux internautes pour sa clarté et sa pertinence pour ce qui est des théories et de la pratique du travail social. (Le travail social Théories et pratiques, 3e édition Adje van de Sande, Michel-André Beauvolsk et Katharine Larose-Hébert, 2018, 220pages)

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